Amen Dunes
Après une courte carrière solo ponctuée d’un album et d’un passage éclair dans le groupe New-Yorkais Inouk, Damon McMahon semble avoir trouvé le parfait moyen d’exprimer son art avec la formation Amen Dunes. Créé en 2006, cet ovni de la scène indie rock américaine a pourtant connu moult péripéties avant d’être reconnu. Après avoir improvisé quelques démos et avoir fait écouter un premier EP à ses amis, le chanteur/guitariste planque sa musique dans un coin de sa tête, puis part s’installer en Chine.
3 ans plus tard, ces quelques enregistrements parviennent au mains du public, et l’EP très expérimental D.I.A est célébré par les spécialistes. C’est le début d’un voyage musical improbable aux accents de renouveau de l’indie américain, incarné par une jeunesse bercée par la vague post-grunge des Sonic Youth, Slowdive ou encore My Bloody Valentine.
Avec 4 albums salués par la critique à son actif, la formation New-yorkaise a conquis son public et son leader Damon McMahon s’est révélé en tant qu’auteur/compositeur/interprète surdoué de la scène indie internationale. Une voix à la fois puissante et imparfaite, pure à la manière du maître du genre Daniel Johnston, et parfois évoquant le timbre céleste de Sigur Ros, l’américain fait jongler sa voix entre les échos de guitares et percussions rappelant ceux de Django Django et les ballades frénétiques et hypnotisantes de Parquet Courts.
Freedom, le 5e album d’Amen Dunes sera dans les bacs le 30 mars, le 3e sous le label Sacred Bones Records. 3 de ses morceaux sont déjà dispos sur les plateformes de streaming, dont le titre Blue Rose où McMahon évoque une relation compliquée avec son père. Un bijou d’énergie et de rage en crescendo, vitrine du rock à la fois vulnérable, puissant et empreint d’émotion de l’artiste NewYorkais.